Faire face à un licenciement collectif
Si vous avez vécu dans notre monde ces quelques derniers mois, il ne vous aura pas échappé qu’un grand nombre de personnes ont perdu leur emploi. En Suisse, le taux de chômage a grimpé de 40,3% [1]entre janvier 2020 et janvier 2021, laissant sur le carreau près de 49.000 personnes de plus. Quant à la France, les pertes nettes d’emplois dans l’ensemble de l’économie s’élèveraient au total à un peu plus de 800.000 à fin 2020[2]. Dans les entreprises, cela se manifeste avec des licenciements économiques collectifs parfois massifs. Dans le meilleur des cas, les individus sont accompagnés par le biais d’un plan de licenciement collectif incluant un accompagnement spécifique type outplacement par le biais de cabinets plus ou moins efficaces, promettant un placement rapide grâce à un fichier d’entreprises et des contacts, et des ateliers pour organiser sa recherche d’emploi. Malheureusement, toutes les entreprises n’ont pas les moyens d’offrir ce service.
Eviter la solitude de la recherche
Lors de ce genre d’événement traumatique, un accompagnement soigné, prenant en considération les émotions des personnes est important, au même titre que de pouvoir échanger avec des pairs, voire des collègues également touchés. Or, souvent, ce type d’outplacement se fait seul, par le biais d’un choix individuel grâce à une enveloppe financière. La solitude liée à la perte d’emploi se couple alors avec celle de la recherche et, souvent pour une somme astronomique, dans un processus impersonnel et standardisé.
Et si l’entreprise qui licencie prenait elle-même l’initiative d’aider au replacement de ses anciens collaborateurs ?
L’union fait la force
Pourquoi une démarche l’entreprise qui licencie visant à faire appel au même prestataire, en interne, pour accompagner les personnes licenciées est-elle efficace ? Tout d’abord parce que les individus vont créer un lien étroit avec le prestataire et être avec des gens qu’ils connaissent déjà. Cela permet de leur faire garder une dynamique et une cohésion. On parle ici d’ateliers de recherche d’emploi permettant de ventiler les émotions en groupe, d’échanger entre pairs sur leurs expériences, de s’échanger des contacts et de stimuler la réflexion.
L’union fait la force
Qu’il s’agisse d’un licenciement intervenant en Suisse ou en France, l’entreprise peut, en accompagnant soigneusement ses collaborateurs partants, démontrer son soutien, sa responsabilité sociale et son intérêt pour les gens dont elle doit se séparer.
Quelques pistes pour trouver un prestataire d’excellence :
- D’abord s’assurer des compétences et qualités humaines de la personne choisie. Trop d’organismes sont focalisés uniquement sur le résultat à atteindre et ne prennent pas le temps d’aider les personnes à faire le deuil de leur emploi
- Ensuite, chercher une personne capable de connaître les dynamiques de groupe et la formation, pour créer un groupe soudé, capable de s’entraider
- Trouver une personne experte du bilan de compétences et des intérêts
- Enfin, évidemment, un professionnel connaissant les marchés de l’emploi français et suisse.
Un licenciement collectif est un événement toujours traumatique, nécessitant un accompagnement soigné, professionnel et empathique, qui puisse laisser la place à la fois à une projection future positive et également réaliste, en phase avec les besoins du marché.
[1] Source SECO [2] w.capital.fr/votre-carriere/france-800-000-emplois-perdus-cette-annee-1380375