Nul ne l’ignore, le métier du rédacteur connaît d’ores et déjà un grand essor. Alors qu’autrefois, seuls les livres et la presse écrite existaient, aujourd’hui, divers types de supports sont créés avec l’émergence d’Internet. Ce professionnel d’écriture est ainsi amené à rédiger des contenus variés en fonction du support où ils seront publiés : Web, presse, journal interne, maison d’édition, entreprises, associations, etc.
Mais une question s’impose : un rédacteur est-il en mesure de traiter de toutes les thématiques ? Explications.
En quoi consiste le travail d’un rédacteur ?
Le rédacteur a pour mission la recension d’informations puis la rédaction d’articles conformes à la ligne éditoriale du support pour lequel il écrit. Il peut se contenter des recherches comme il peut se trouver amené à réaliser des interviews. Quoi qu’il en soit, ses textes doivent être complets, intéressants et contenir des informations fiables. Ce pourquoi, la synthèse et le vocabulaire varié font partie intégrante d’un rédacteur compétent.
Un rédacteur n’est pas un écrivain. Ce dernier adopte un style principalement littéraire tandis qu’un professionnel de la rédaction opte pour un style aussi bien soigné et agréable que concis et simple.
De plus, on peut lui donner des consignes précises à suivre afin de refléter le ton et l’image de l’organisme pour qui il écrit. Quant aux sujets, leur choix dépend du contexte. En conséquence, le rédacteur peut traiter des sujets qui l’inspirent après validation de son supérieur ou de l’entreprise avec laquelle il collabore.
Différents thématiques à traiter
La curiosité est une des qualités indispensables d’un bon rédacteur. En effet, ce professionnel se trouve face à des sujets qui relèvent de (presque) tous les domaines. La complexité est ainsi subjective et dépend du rédacteur lui-même. Il peut rédiger aisément sur certaines thématiques comme il peut éprouver des difficultés pour d’autres.
Il va sans dire que certains domaines requièrent un plus grand effort de recherche et de synthèse. Notez les domaines de la finance, avec des sujets complexes comme ceux de la vente à découvert, les domaines techniques, scientifiques, juridiques ou encore assurantiels. Il arrive que certains professionnels de rédaction se spécialisent dans l’un des domaines précités, en particulier s’ils ont suivi un cursus similaire. Mais cela revient-il à dire qu’un rédacteur ne peut pas être généraliste ? Nous le saurons dans les lignes qui suivent.
Tout projet rédactionnel est unique
Les cahiers des charges en rédaction ne se ressemblent jamais. Il y a toujours des spécificités, des exigences et des détails particularisant chaque projet rédactionnel. D’une part, c’est appréciable, car cela permet de perfectionner le travail et de rendre un article complet. D’autre part, ce peut s’avérer laborieux pour un rédacteur qui n’aime écrire que sur un seul sujet.
En effet, ce sont les critères qui déterminent la réponse de la question posée dans le titre de cet article. Plus clairement, certains rédacteurs peuvent être généralistes, mais d’autres ne le peuvent pas.
Quels sont les rédacteurs qui peuvent être généralistes ?
Un professionnel de mots généraliste est avant tout un passionné de culture générale. Il se voit curieux d’apprendre sur tous les domaines et de s’imprégner de toutes les expériences. Lorsqu’il se sent dépassé par une thématique, qu’il soit dans le cadre de son travail ou de sa propre culture, il prend plaisir à se documenter via des recherches approfondies.
En outre, un rédacteur généraliste ne stresse jamais face au fameux syndrome de la page blanche. Ce dernier étant assez fréquent quand on traite de tout, être en mesure de le gérer et d’instaurer des solutions est une obligation. De surcroît, ce professionnel est doté d’un excellent esprit de synthèse. Sa polyvalence sollicite une grande habileté dans ce sens du moment qu’elle lui exige de croiser les innombrables sources et de simplifier les concepts si besoin.
Quels sont les rédacteurs qui ne peuvent pas être généralistes ?
Vous l’aurez déduit, les rédacteurs qui ne peuvent pas assurer le traitement de toutes les thématiques ne s’intéressent qu’à quelques secteurs, voire à un seul secteur. S’ils ont besoin d’une information dans un domaine autre que le leur, ils préfèrent se renseigner directement auprès d’une personne qui s’y connaît au lieu de se documenter.
Ils sont angoissés à l’idée de passer des heures dans le traitement d’un seul sujet. Ils ont un bon esprit de synthèse, mais perdent leurs moyens si les sources sont très nombreuses et non structurées. Ils ne ressentent leur passion pour la rédaction que s’ils sont en train d’écrire sur la thématique qu’ils affectionnent. Pointus, leurs rémunérations et souvent plus élevés.
Comment acquérir la polyvalence rédactionnelle ?
La passion et l’amour pour la rédaction ne sont pas ce qui font d’un rédacteur un généraliste. Certes, c’est possible, mais un entraînement est indispensable pour y parvenir. Il n’y a pas de formule magique pour ce faire, mais l’objectif est d’habituer le cerveau à s’intéresser à tous les thèmes. Certains pourront le faire en variant les sujets des livres qu’ils lisent. D’autres préféreront plutôt regarder des émissions traitant de diverses problématiques.
Dans tous les cas, la polyvalence ou non d’un rédacteur n’impacte en rien ses compétences. Un rédacteur généraliste présente un savoir-faire lié à la subtilité de ses documentations et synthèses. Son collègue non-généraliste présente, quant à lui, des habiletés associées à sa connaissance avancée dans un domaine précis. Il promet rapidité, fiabilité et efficacité.
Ce qui importe le plus, c‘est le respect des consignes, la qualité rédactionnelle, la courtoisie, l’honnêteté et le respect des délais impartis. Un travail d’écriture est strictement impacté par ces cinq critères.